Le Service des Recherches Judiciaires et de la Lutte Contre le Grand Banditisme de la Première Région de Gendarmerie a frappé fort. Entre le 11 et le 15 novembre 2024, une vaste opération de ratissage a été menée dans plusieurs quartiers sensibles de Yaoundé, notamment Nkoabang, Minboman et Emombo.
Cette intervention musclée intervient dans un contexte marqué par une recrudescence de l’insécurité dans la capitale, alimentée par de nombreuses dénonciations des habitants excédés.
Au terme de cette opération, quinze individus, présumés membres d’un gang redouté, ont été appréhendés. Ces suspects seraient impliqués dans des agressions perpétrées à bord de motos, des vols à l’arraché, des cambriolages de domiciles et de boutiques, ainsi que dans le trafic de stupéfiants.
Selon la gendarmerie nationale, les perquisitions menées à leurs domiciles ont permis de mettre la main sur un impressionnant arsenal : du chanvre indien et ses semences, des uniformes militaires et policiers, une dizaine d’armes blanches, des téléphones portables et ordinateurs, des cachets appartenant à des services publics, ainsi que divers appareils électroménagers et bouteilles de gaz.
Les suspects, dont plusieurs sont déjà connus des services judiciaires pour des antécédents similaires, ont été déférés le mardi 19 novembre 2024 au Tribunal de Grande Instance de Yaoundé. Pendant ce temps, les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour retrouver d’éventuels complices encore en cavale.
Le Chef du Service des Recherches Judiciaires a tenu à préciser que cette opération s’inscrit dans un plan global de sécurisation de la ville à l’approche des fêtes de fin d’année. « Ce ratissage se poursuivra jusqu’au début de l’année prochaine afin de garantir la quiétude des populations », a-t-il affirmé.
Yaoundé, ville aux mille visages, se dresse avec fermeté contre la montée de la criminalité.
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