Des individus soupçonnés de divers crimes ont été interpellés lors d’une opération menée hors circonscription, grâce à un renseignement transmis à l’État-Major de la Compagnie de Gendarmerie d’Akonolinga.
C’est le 17 décembre 2024 que cette intervention a eu lieu dans la capitale camerounaise. Selon les informations officielles communiquées par la gendarmerie, cette opération ciblée a permis l’arrestation de plusieurs suspects impliqués dans des actes criminels à Mbalmayo, Mfou et Akonolinga. Ces derniers sont accusés de vol aggravé, tentative de viol, ainsi que de possession et consommation de substances dopantes.
Après leur interpellation, les suspects ont été conduits à l’État-Major de la Compagnie d’Akonolinga, où ils sont en cours d’exploitation pour tenter de remonter le réseau auquel ils appartiennent.
Cette action s’inscrit dans la vaste campagne menée par la gendarmerie depuis décembre pour lutter contre le grand banditisme. Dans la région du Centre, plusieurs gangs ont déjà été neutralisés, mais la situation sécuritaire reste préoccupante à l’échelle nationale.
Dans les trois régions septentrionales, les enlèvements contre rançon se multiplient, tandis que les agressions et le vol de bétail demeurent fréquents. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les affrontements entre groupes séparatistes et forces de sécurité sont quasi quotidiens. Les enlèvements y constituent également une menace constante. Chaque lundi, l’opération des « villes mortes », imposée par les séparatistes, continue de faire des victimes parmi ceux qui bravent l’interdiction.
Dans les grandes agglomérations, les agressions à main armée, les vols à l’arraché, les enlèvements suivis de demandes de rançon et les meurtres hantent le quotidien des habitants. Selon les syndicats de transporteurs urbains, une trentaine de chauffeurs de taxi ont été tués dans la seule région du Centre ces derniers mois, témoignant de l’urgence d’une réponse coordonnée face à ces violences urbaines.
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