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Wilson Da Costa, un Camerounais condamné aux États-Unis pour fraude électronique

Selon le procureur, Da Costa aurait élaboré un stratagème basé sur des documents falsifiés, imprimés sur du papier à en-tête officiel du gouvernement angolais, pour tromper à la fois une subdivision de GE et le gouvernement angolais.

Wilson Da Costa, un Camerounais condamné aux États-Unis pour fraude électronique

Wilson Daniel Freita Da Costa, ancien dirigeant de General Electric (GE), a été reconnu coupable de fraude électronique et de vol d’identité aggravé par un tribunal fédéral de Manhattan. Cette condamnation fait suite à un procès de deux semaines supervisé par le juge P. Kevin Castel, comme l’a annoncé Damian Williams, procureur fédéral du district sud de New York.

Selon le procureur, Da Costa aurait élaboré un stratagème basé sur des documents falsifiés, imprimés sur du papier à en-tête officiel du gouvernement angolais, pour tromper à la fois une subdivision de GE et le gouvernement angolais. « Wilson Da Costa a utilisé des documents falsifiés de manière éhontée pour extorquer des centaines de millions de dollars à GE et au gouvernement angolais », a déclaré Damian Williams. Il a ajouté : « Ce stratagème a également contraint le gouvernement angolais à acheter des équipements coûteux qu’il n’avait jamais accepté d’acquérir, permettant à Da Costa d’empocher des millions de dollars en retour. Grâce au travail acharné des procureurs et de nos partenaires du HSI, il a finalement été tenu responsable. »

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Un plan frauduleux à plusieurs millions de dollars

D’après les preuves présentées au tribunal et les documents publics de l’affaire, Da Costa, ancien PDG de GE Angola, aurait orchestré cette fraude dès octobre 2017. Il aurait diffusé de faux documents, supposément signés par des responsables angolais, pour simuler un engagement à acheter davantage d’éoliennes produites par GE que ce que le gouvernement avait réellement accepté.

Ces documents falsifiés ont été utilisés pour sécuriser un prêt colossal de 1,1 milliard de dollars accordé par une division de GE au gouvernement angolais. Quand des interrogations ont surgi concernant le nombre réel d’éoliennes acquises, Da Costa aurait continué à mentir en s’appuyant sur les mêmes documents falsifiés.

En retour de ce stratagème, Da Costa a reçu des millions de dollars en pots-de-vin de la part du fondateur d’une entreprise angolaise, chargée de fournir les turbines fabriquées par GE.

Cette affaire met en lumière une fraude sophistiquée qui a non seulement porté préjudice à une multinationale, mais a également affecté des relations économiques sensibles entre entreprises et gouvernements. Wilson Da Costa fait désormais face aux conséquences de ses actes.

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