Lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses télévisée ce jeudi 19 décembre, Vladimir Poutine a proposé, non sans ironie, un « duel de haute technologie » entre les soutiens de l’Ukraine et l’armée russe. L’objectif : démontrer la supériorité de son nouveau missile, baptisé « Orechnik ».
Présenté comme une « arme moderne » capable de porter une charge nucléaire et de frapper des cibles à des milliers de kilomètres, le missile « Orechnik » a été mis en avant par le président russe comme un symbole de puissance militaire. « Qu’ils choisissent une cible, disons Kiev », a-t-il déclaré avec un sourire. « Qu’ils concentrent toutes leurs défenses aériennes là-bas. Nous tirerons, et nous verrons ce qui se passe. »
Cette déclaration provocatrice intervient après que l’armée russe a utilisé ce missile pour la première fois le 21 novembre, visant la ville ukrainienne de Dnipro. Moscou a présenté cette frappe comme une réponse aux récentes attaques ukrainiennes menées à l’aide de missiles longue portée fournis par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Russian dictator Putin proposed a daring “experiment” to the West: to choose a target in Kyiv, concentrate all air and missile defense systems there, and then allow Russia to strike it with “Oreshik” missiles.
“We are ready for such an experiment,” the dictator said. pic.twitter.com/73YfW10wVf
— KyivPost (@KyivPost) December 19, 2024
Au cours de cet échange télévisé soigneusement orchestré, Poutine a également abordé l’invasion de l’Ukraine, se disant prêt à rencontrer Donald Trump « à n’importe quel moment » pour résoudre le conflit. Il a par ailleurs estimé que la Russie aurait dû lancer son « opération spéciale » contre Kiev « plus tôt ». Ces propos s’inscrivent dans une rhétorique qui cherche à afficher la fermeté du Kremlin face aux puissances occidentales.
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