Moi, c’est Miranda. J’habite à Soa, j’ai 24 ans et je suis en niveau 3 à l’université. Quand j’ai obtenu mon bac, j’étais sur un nuage, impatiente de vivre la grande aventure universitaire.
Il y a quelques semaines, j’ai rencontré un homme. Pas n’importe qui : riche, beau, et bien plus âgé que moi. C’était exactement ce que je recherchais. Franchement, les jeunes, ce n’est pas sérieux ; je voulais autre chose. Grâce à lui, j’avais tout : argent, confort, et même l’attention du recteur.
Un jour, il m’a invitée chez lui, à Ngousso, près de la Mobile Omnisports. Il est venu me chercher en grosse voiture, sous les regards stupéfaits des mototaxis. C’était mon moment de gloire.
Quand on est arrivés chez lui, j’ai été éblouie : une maison digne des luxes de Las Vegas. J’avais peur, mais je me disais que c’était sa chance d’avoir réussi, et la mienne de profiter.
L’homme est allé prier dans sa chambre pendant une heure. Lorsqu’il est revenu, tout transpirant, il m’a appelée avec une voix grave : « Viens, viens… ». C’est là que tout a basculé.
Il a ouvert une marmite pleine d’argent et m’a dit : « Tout ça peut être à toi, si tu acceptes ». Curieuse, je lui ai demandé de quoi il parlait. Il a répondu : « On doit faire l’amour à trois ». J’étais prête à tout… mais il manquait une personne. Il m’a rassurée.
On est retournés dans la chambre, et là, l’horreur : un cercueil contenant le corps d’une femme, glacé et sombre. J’ai hésité, mais j’ai fini par céder. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, non ?
J’ai quitté cette maison avec une grosse somme d’argent, mais aujourd’hui, je paie le prix. Depuis mardi, je crache du sang et mon ventre gonfle. Je suis enfermée dans ma chambre, incapable d’expliquer quoi que ce soit à ma famille. J’ai essayé de contacter cet homme, mais son téléphone est coupé.
Je vous en supplie, aidez-moi. Je suis entrain de mourir.
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