Après un match amical contre les légendes camerounaises à Douala, les anciennes gloires du football brésilien ont poursuivi leur séjour au Cameroun avec une aventure pour le moins rocambolesque à Kribi.
Invités dans le cadre du Festival de la Banane-Plantain, organisé par la Filière Banane-Plantain du Cameroun (Fbpc), les Brésiliens avaient livré une belle prestation samedi dernier au stade Japoma de Douala. Cependant, l’étape suivante de leur séjour, dans la cité balnéaire de Kribi, a été marquée par des imprévus qui ont mis leur patience à rude épreuve.
Un séjour à Kribi sous tension
À leur arrivée à Kribi, les légendes brésiliennes, parmi lesquelles Sonny Anderson et Douglas Maicon, ont refusé de loger dans deux hôtels proposés par la Fbpc, invoquant l’insalubrité des lieux. C’est finalement au Lagon Resort Kribi qu’ils ont trouvé refuge. Mais leur séjour a pris une tournure inattendue : au moment de leur départ, la facture de 1 million de FCFA est restée impayée, faute de moyens de la part de la Fbpc.
Le président de la Fbpc, Tony Obam, a déclaré ne pas disposer des fonds nécessaires pour régler la note. Conséquence : l’hôtel a retenu les joueurs sur place. Une intervention d’urgence des autorités locales, avec le soutien financier du Port Autonome de Kribi, a permis de réunir 904 000 FCFA. L’hôtel, conciliant, a renoncé aux 96 000 FCFA restants.
Des menaces et des exigences
Mécontentes de cette situation humiliante, les légendes brésiliennes ont menacé de boycotter le match retour prévu ce samedi à Yaoundé. Après de longues négociations et supplications, Edmilson et ses coéquipiers ont finalement accepté de reconsidérer leur décision. Cependant, une nouvelle exigence est venue compliquer les choses : un bus luxueux, digne de leur statut, pour les conduire à Yaoundé.
Au moment de la rédaction de cet article, les joueurs étaient toujours bloqués à Kribi, leurs bagages restant dans leurs chambres, en attente d’une solution.
Une organisation sous le feu des critiques
Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds alloués à cet événement. La présidence de la République avait pourtant débloqué la somme colossale de 100 millions de FCFA pour l’organisation du festival. Une gestion opaque qui contraste fortement avec les désagréments vécus par ces stars internationales.
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