Le parti au pouvoir au Sénégal semble se diriger, ce lundi 18 novembre, vers une majorité écrasante au Parlement, au lendemain des élections législatives. Une telle majorité offrirait au président Faye et au Premier ministre Sonko les moyens nécessaires pour mettre en œuvre l’ambitieux programme de rupture et de justice sociale qui les a portés au pouvoir il y a huit mois.
Le porte-parole du gouvernement a déclaré que Pastef, le parti actuellement au pouvoir, avait remporté « une large victoire » lors du scrutin de dimanche. Les premières projections fiables concernant la composition de la nouvelle Assemblée sont attendues dès ce lundi.
Le Pastef s’adjuge près des trois quarts des sièges de l’Assemblée nationale, selon les projections issues de divers médias basées sur des résultats partiels provisoires.
Cette « razzia » est attribuée au Premier ministre et leader du parti, Ousmane Sonko, qui, il y a seulement huit mois, était encore en prison. Désormais, il semble avoir les mains libres pour entamer la mise en œuvre de son programme.
Les résultats officiels provisoires au niveau des départements doivent être publiés d’ici mardi soir, selon les organes électoraux.
« La priorité, c’est de transformer les politiques pour qu’elles aient un impact concret sur le panier de la ménagère », explique El Hadji Mamadou Mbaye, enseignant-chercheur, en évoquant le coût de la vie et les défis d’une population qui lutte au quotidien pour trouver du travail et subvenir à ses besoins.
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