Salut, moi, c’est Nadia. Je vis avec mon homme depuis sept ans sans être mariée. Lui, il est menuisier, et moi, je me bats dans le commerce des légumes au marché.
Un jour, un feyman m’aborde avec un faux chèque de banque. Il me dit qu’il a fait une erreur et m’a envoyé 20 millions par accident. Il me demande de lui rendre 5 millions et de garder le reste. Pensant avoir touché le jackpot, je lui donne 15 000 francs – tout ce que j’avais sur moi – pour qu’il patiente le temps que je retire l’argent. Sauf que moi, j’étais déjà partie pour ne plus revenir !
Le lendemain, direction la banque pour encaisser mes millions… et là, douche froide : le chèque est faux ! Résultat ? Une journée entière à la police à m’expliquer. De retour chez moi, je garde le silence. Deux jours passent, et mon homme tombe sur le faux chèque par hasard.
Soudain, il change du tout au tout : doux, attentionné, toujours à la maison. Au moindre toussotement, il accourt avec un verre d’eau : « Chérie, bois un peu pour calmer tes poumons. » Dès l’aube, il m’a déjà dit « bonjour chérie » une trentaine de fois. Même ma mère m’appelle, stupéfaite : mon homme vient de livrer une grosse partie de la dot réclamée il y a six ans !
Un mois plus tard, à table, il me lance, l’air sûr de lui :
— Chérie, pourquoi tu caches la bonne nouvelle ? Allez, sors le chèque de 20 millions, on relance notre vie. D’ailleurs, je ne veux plus être menuisier, j’ai déjà trouvé un nouveau business.
Calmement, je lui réponds :
— C’est un faux chèque.
BAM ! Il lâche sa cuillère et s’écroule. Depuis, il est hospitalisé. À chaque fois qu’il me voit, il s’évanouit à nouveau. Les médecins m’ont interdit d’entrer dans sa chambre, pourtant, c’est mon mari ! Il leur répète qu’il se voyait déjà riche…
Aujourd’hui, je suis venue avec nos deux enfants pour qu’ils le voient. Ils reviennent me dire qu’il chantonne, à moitié conscient :
— Oh… l’argent des gens que j’ai prêté pour la dot…
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