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Le chef de Babadjou convoque les pasteurs des églises pentecôtistes

Le chef traditionnel de Babadjou, dans la région de l’Ouest, Sa Majesté Kaffo Sambankeing Langevin, a publié un communiqué convoquant tous les pasteurs des églises de réveil opérant dans son royaume à une importante réunion.

La réunion aura lieu le 13 janvier 2025, dans la salle du palais.

Dans le communiqué, Sa Majesté Kaffo ordonne à chaque pasteur d’apporter le décret présidentiel autorisant la création de son église.

Il a également demandé des documents prouvant le statut des pasteurs en tant que prédicateurs de l’Évangile.

Cette annonce fait suite à une directive que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a émise en décembre.

Il a ordonné aux autorités administratives locales de fermer les églises non autorisées à travers le Cameroun.

Cette directive s’inscrivait dans le cadre d’un effort gouvernemental plus large visant à réglementer les pratiques religieuses et à freiner la prolifération des églises non enregistrées.

Mais les chefs traditionnels ne font pas partie de ceux qui doivent appliquer l’arrêté ministériel.

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Au Cameroun, les chefs traditionnels ont un rôle de gardiens des coutumes et traditions locales.

Leurs responsabilités en matière de gouvernance dans leurs communautés sont définies dans la loi n° 77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation de la chefferie traditionnelle au Cameroun.

Toutefois, leur autorité ne s’étend pas explicitement à la surveillance religieuse, qui est réglementée par le ministère de l’Administration territoriale en vertu de la loi camerounaise de 1990 sur la liberté d’association et de culte.

Au Cameroun, les chefs traditionnels peuvent convoquer des réunions au sein de leurs communautés, mais convoquer des pasteurs et exiger des documents relatifs à l’autorisation d’une église ne relève pas de leur compétence juridique.

De telles actions devraient être conformes aux directives des fonctionnaires du gouvernement ou des autorités administratives.

Les observateurs notent qu’il s’agit d’une tentative désespérée des autorités traditionnelles de montrer leur soutien au régime avant les élections.

La réunion du 13 janvier 2025 pourrait clarifier les intentions du chef traditionnel.

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