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L’Aigle Royal de la Menoua expulsé de son siège pour loyers impayés

Incapables de régulariser cette dette locative, ils ont été expulsés dans des conditions peu glorieuses, jetant une ombre sur la réputation d’une institution autrefois respectée.

L’Aigle Royal de la Menoua, club emblématique du football camerounais, traverse une période tumultueuse marquée par une gestion financière défaillante. En effet, les dirigeants du club, connu sous le nom d’El Pacha, ont été contraints de quitter leur siège administratif en raison d’un impayé de 1 300 000 FCFA.

Incapables de régulariser cette dette locative, ils ont été expulsés dans des conditions peu glorieuses, jetant une ombre sur la réputation d’une institution autrefois respectée.

Cette expulsion s’inscrit dans un contexte plus large de difficultés financières qui affectent également les actifs du club. Parmi les affaires en suspens, celle du bus récemment acquis pour le transport des joueurs et du staff technique attire particulièrement l’attention. Ce véhicule, qui avait été célébré lors d’une grande soirée au cours de laquelle des personnalités politiques telles que Jean Kuété et Jean de Dieu Momo étaient présentes, est aujourd’hui immobilisé à Yaoundé, dans les locaux de Général Express.

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Selon les informations disponibles, le vendeur du bus, qui avait perçu un acompte de 10 millions FCFA, réclame un solde équivalent avant de libérer définitivement le véhicule. Cette situation soulève des interrogations non seulement sur la gestion financière du club, mais également sur la pertinence des priorités établies par ses dirigeants.

Ces événements illustrent une fois de plus les nombreux défis structurels auxquels fait face le football camerounais, notamment en ce qui concerne la gouvernance et la viabilité économique des clubs. Loin d’être un cas isolé, la situation de l’Aigle Royal de la Menoua reflète les lacunes profondes du système, qui peine à concilier ambition sportive et rigueur financière.

Ainsi va le football camerounais, entre éclats festifs et réalités amères. Il est impératif de tirer les leçons de ces dérives pour bâtir des institutions sportives plus solides et durables.

 

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