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La France appelle le Mali à « reconsidérer » sa décision de suspendre définitivement RFI et France 24.

(FILES) This file photo taken on April 9, 2019 shows the headquarters of French national audiovisual media company group, France Medias Monde (FMM), formerly named Audiovisuel Exterieur de la France (AEF), which includes Radio France Internationale (RFI), live news channel France 24 and Monte Carlo Doualiya (MCD), a French Arabic-speaking radio station at Issy-les-Moulineaux, near Paris. - RFI and France 24, banned from broadcasting in Mali since March 17, have been definitively suspended in the country, the France Medias Monde group, parent company of two media, announced on April 27, 2022. (Photo by KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Les deux chaînes sont interdites de diffusion au Mali depuis le 17 mars.

Jeudi, la France a exhorté la junte au pouvoir à « reconsidérer » sa décision de suspendre définitivement l’autorisation de diffusion de RFI et France 24. Elle a exprimé sa « vive préoccupation » face à cette mesure.

« Il s’agit d’une grave atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, dans un contexte marqué par des tentatives répétées de manipulation de l’information au Mali. Ces chaînes diffusent leurs programmes dans le respect total des principes d’intégrité, d’impartialité et d’indépendance. La France appelle les autorités de transition à reconsidérer leur décision », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Des accusations d’« espionnage »

 

La diffusion des deux médias français, déjà interrompue depuis mi-mars au Mali, a été suspendue définitivement mercredi, marquant une escalade des tensions entre Paris et Bamako.

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Dans le cadre de cette crise diplomatique aiguë avec Paris, la junte au pouvoir à Bamako avait annoncé, le 17 mars, la suspension de l’autorisation d’émettre accordée à RFI et France 24, les accusant d’incitation à la haine après la diffusion de témoignages incriminant l’armée malienne dans des exactions contre des civils.

 

Cette suspension définitive survient alors que la junte malienne a accusé, mardi soir, l’armée française d’« espionnage » et de « subversion » après la diffusion par l’état-major français de vidéos filmées par un drone près d’une base récemment restituée par la France, au centre du Mali.

 

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