Depuis plusieurs semaines, les étudiants de l’Université de Maroua expriment leur frustration face à une situation qui ne cesse de s’envenimer : le non-paiement des primes d’excellence qui leur sont dues. Ces aides financières, censées récompenser leurs efforts académiques, semblent avoir pris une autre direction, suscitant des accusations de détournement à l’encontre des responsables de l’établissement.
Les étudiants, exaspérés par les justifications changeantes des autorités universitaires, rapportent une série d’exigences jugées absurdes et incohérentes.
« On nous a d’abord demandé de présenter un certificat médical pour recevoir notre prime, » explique un étudiant. « Ensuite, il fallait fournir le reçu de paiement universitaire de l’année précédente. Et maintenant, on nous dit qu’il faut encore prouver qu’on est réellement inscrit comme étudiant. »
Ces allers-retours administratifs, perçus comme des stratégies dilatoires, alimentent la colère des étudiants, qui estiment être victimes d’un mépris institutionnel et d’une mauvaise gestion. Pour eux, l’attitude des autorités universitaires vise à les décourager afin qu’ils abandonnent leurs revendications légitimes.
La situation reste tendue, et les étudiants appellent à plus de transparence et de responsabilité de la part de l’administration universitaire. Ils promettent de ne pas baisser les bras jusqu’à ce que justice leur soit rendue.
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