La capitale camerounaise, Yaoundé, a été secouée par une série d’attaques violentes perpétrées par un groupe d’individus cagoulés et armés de machettes. Environ une dizaine de malfaiteurs, souvent qualifiés de « microbes », ont semé la panique dans plusieurs quartiers, s’en prenant à des commerces et à des passants dans les rues. Ces assaillants, arrivés à bord de plusieurs motos, ont frappé avec une organisation redoutable, suscitant une vive inquiétude parmi les habitants.
D’après les témoignages recueillis, les malfaiteurs ont ciblé plusieurs magasins, arrachant argent, téléphones, et autres biens de valeur. Les passants pris au dépourvu ont également été agressés, certains ayant été dépouillés sous la menace de machettes. Le périple criminel du groupe s’est poursuivi jusque dans le quartier d’Olembe, où ils ont notamment attaqué la boulangerie SMEF, emportant des caisses de produits et des recettes journalières.
Cette attaque n’a duré que quelques dizaines de minutes, mais elle a laissé derrière elle des scènes de désolation. Plusieurs témoins décrivent un sentiment d’impuissance face à ces malfaiteurs agissant avec une telle audace. Les forces de l’ordre, alertées peu après, ont lancé des opérations de ratissage pour tenter de retrouver les auteurs de ces actes. Cependant, ces derniers auraient réussi à prendre la fuite, se dispersant rapidement grâce à leurs motos.
Ces incidents ravivent les débats sur l’insécurité grandissante dans certains quartiers de Yaoundé, particulièrement la montée en puissance des groupes organisés qui multiplient les agressions en pleine journée. Les habitants et commerçants appellent les autorités à renforcer la présence policière et à mettre en place des mesures plus strictes pour prévenir ce type d’attaques.
Par ailleurs, cet événement relance la question des causes sous-jacentes de ce phénomène, notamment le chômage, la pauvreté, et la marginalisation des jeunes. Si des mesures répressives sont nécessaires, beaucoup soulignent également l’importance d’initiatives sociales et économiques pour offrir des perspectives alternatives à ces jeunes souvent poussés à la criminalité.
Pour l’heure, la tension reste palpable dans les quartiers touchés, où les habitants craignent de nouvelles agressions. Un appel à une action rapide et efficace des autorités résonne, afin de ramener le calme et la sécurité à yaoundé.
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