C’est l’histoire d’une femme qui refuse désormais de rester silencieuse. Dépassée par une situation qui n’a que trop duré, elle décide de briser le silence et de chercher de l’aide.
« Je suis une femme d’une trentaine d’années. J’étais en concubinage avec un homme avec qui j’ai eu deux enfants. Après la naissance de notre fille, il a quitté la maison en 2019. À cette époque, je n’avais pas de travail, et il assurait à peine les besoins alimentaires.
Face à cette précarité, je suis retournée vivre chez ma mère, mon père étant décédé. Il n’avait jamais officialisé notre union, et malgré un bon emploi, il refusait de prendre en charge les enfants. J’ai fini par porter l’affaire devant la justice. À deux reprises, il a ignoré les convocations. Ce n’est qu’après une intervention de la police qu’il s’est finalement présenté au tribunal.
Le juge a statué que les enfants vivraient avec moi, tandis qu’il les accueillerait pendant les congés et vacances. Une pension alimentaire de 37 000 francs CFA a été fixée pour nos deux enfants. Cependant, il n’a jamais contribué aux frais de scolarité, mais je n’ai pas insisté, car j’ai commencé à enseigner, ce qui m’a permis de subvenir à leurs besoins.
Récemment, j’ai appris que l’un de mes enfants subit de la maltraitance chez lui. Il prétend que son père, sous l’influence de sa nouvelle épouse, le néglige gravement. Lorsque je lui ai demandé des explications, il m’a répondu qu’il gagnait à peine 100 francs pour une journée de travail, ce qui semble peu crédible.
Aujourd’hui, je veux récupérer mon enfant, car je sens qu’il souffre dans cet environnement. Son père s’y oppose catégoriquement. J’aimerais savoir quelle démarche suivre pour faire valoir mes droits et protéger mon enfant. Dois-je le convoquer à nouveau en justice ? Quelles sont mes options ? »
Une mère, désespérée mais déterminée, cherche désormais à offrir à ses enfants la protection et le cadre de vie qu’ils méritent.
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