Dans un communiqué officiel, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) tire la sonnette d’alarme sur des inscriptions électorales « spéciales » organisées par ELECAM dans des lieux jugés inappropriés et non accessibles au public. Ces sites incluent des casernes militaires (telles que l’EMIA et le Quartier Général), des camps de police, des chefferies traditionnelles, ainsi que des domiciles privés de personnalités influentes du régime.
Le MRC affirme, sur la base de sources fiables, que ces pratiques constituent une violation flagrante du Code Électoral, lequel impose que l’inscription sur les listes électorales se fasse dans des espaces publics et transparents. Cette situation, selon le parti, menace non seulement la crédibilité des prochaines élections mais également la stabilité du pays.
Dans son communiqué, le MRC exhorte le Conseil Électoral à assumer pleinement ses responsabilités en mettant fin à ces manœuvres qu’il qualifie de « fraudes électorales massives ». Le parti insiste également sur le rôle crucial du Conseil Constitutionnel, en rappelant l’article 48 (1) de la Constitution, selon lequel cet organe est chargé de veiller à la régularité des élections présidentielles, parlementaires et des consultations référendaires.
Par ailleurs, le MRC souligne l’importance des dispositions de l’article 50 du Code Électoral, qui inclut l’établissement et la révision des listes électorales dans les opérations préparatoires essentielles à des élections transparentes.
Face à ce qu’il perçoit comme un sabotage des processus démocratiques, le MRC tient à avertir les responsables d’ELECAM et les membres du Conseil Constitutionnel, les déclarant comptables des éventuelles conséquences de ces pratiques, qualifiées de crimes contre la démocratie. Le parti appelle enfin les Camerounais et la communauté internationale à se mobiliser et à rester vigilants face à ces dérives, qu’il estime préjudiciables à l’avenir du pays.
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