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Décès de Koko Ateba: voici quelques chansons de la chanteuse camerounaise

Koko Ateba, chanteuse et guitariste camerounaise, s’est éteinte ce vendredi 13 décembre 2024 à l’hôpital Foch de Suresnes, en France.

Son parcours musical débute sous l’influence d’artistes comme Henri Njoh et Elvis Kemayo, d’après les informations de l’encyclopédie libre Wikipedia. Soutenue par des figures telles qu’Ambroise Voundi, ingénieur du son, et le musicien Sade Gide, elle se perfectionne et affirme son identité artistique. Polyglotte, Koko Ateba chante en français, anglais, ewondo et pidgin, tout en maîtrisant avec grâce la guitare acoustique.

Son cadet, Brice Ateba, a suivi ses pas dans la musique, inspiré par son talent. En 1986, elle lance son premier album, Talk Talk, qui contient des morceaux devenus emblématiques, tels que Je suis bien ici, Taxi et Nelson Mandela. Alliant bikutsi, folk et jazz, cet album est salué comme l’un des plus accomplis de la période 1980-1990, et ouvre les portes d’une carrière internationale.

Une artiste marquée par des épreuves

En 1988, invitée au palais présidentiel, Koko Ateba interprète le titre Atemengue, une chanson qui aborde le sujet délicat de l’infertilité féminine. Malheureusement, son interprétation est mal comprise : on l’accuse injustement d’avoir voulu tourner en dérision Jeanne-Irène Biya, alors Première dame du Cameroun. Cet incident lui vaudra une détention de deux mois et un exil forcé.

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Koko Ateba confiera plus tard avoir reçu des excuses officieuses du président Paul Biya, mais cette épreuve restera une blessure profonde dans sa vie.

Un second souffle en France

Après ces événements, Koko Ateba rebondit en France. Sa carrière prend un nouveau tournant grâce à Jean-Pierre Castellin, qui lui propose de revisiter une vieille chanson française. Cette reprise devient le générique de l’émission Frou-frou, animée par Christine Bravo, et lui offre une visibilité renouvelée.

En 2010, lors des célébrations des Cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification du Cameroun, elle est invitée à se produire à nouveau devant les autorités de son pays. Fidèle à elle-même, elle apparaît toujours accompagnée de sa guitare, dans la lignée de son modèle, Anne-Marie Nzié, légende camerounaise connue pour sa maîtrise de cet instrument.

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