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Clément Atangana réfute toute implication dans une motion de soutien adressée à Paul Biya.

Ces accusations, qu’il qualifie de « totalement fausses », ont déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux.

Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel, n’a pas apprécié les révélations faites par la presse camerounaise concernant sa participation à une réunion où il aurait été question de soutenir la candidature de Paul Biya pour l’élection présidentielle de 2025. Après avoir exprimé son mécontentement envers Equinoxe TV, le magistrat s’en prend désormais au quotidien national Cameroon Tribune.

Dans une lettre adressée à Marie Claire Nnana, directrice de publication du journal gouvernemental bilingue, Clément Atangana dénonce un article le présentant comme un partisan de la candidature du président sortant pour 2025. Ces accusations, qu’il qualifie de « totalement fausses », ont déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux.

La lettre envoyée à Cameroon Tribune a été rendue publique ce vendredi dans les colonnes du journal. Voici son contenu :

Extrait de la correspondance :

« Madame la Directrice,

Agissant au nom et pour le compte de notre client, Monsieur Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel du Cameroun, personnalité éminente et acteur clé du développement du département du Nyong-et-So’o, ancien président de l’Association pour le développement économique, social et culturel du Nyong-et-So’o (Adenso), nous tenons à vous informer qu’un article publié dans votre édition du 30 octobre 2024 (édition n°13220/9479, 51e année, page 21), signé par le journaliste Yvan Bounoung, contient des informations inexactes.

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Dans cet article, il est affirmé que notre client aurait participé à une réunion de l’Adenso et qu’il se serait exprimé en faveur d’une candidature de Monsieur Paul Biya à la présidentielle de 2025. Or, ces allégations sont erronées. Notre client n’a pris part qu’aux délibérations prévues à l’ordre du jour et ne saurait être tenu responsable des points abordés après son départ.

En conséquence, et en vertu de l’article 52 de la loi n°90/59 du 19 décembre 1990 relative à la communication sociale, nous exigeons la rectification et la publication d’un correctif dans votre prochaine édition. À défaut, nous nous réservons le droit d’engager toutes les actions juridiques nécessaires.

Dans l’attente, nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice, l’expression de nos salutations distinguées. »

 

 

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