Celeste Victorien s’adresse aux Camerounais en ces termes : « Chez les Anglophones, c’est là qu’il y a tout… Consommons la musique camerounaise, les gars ! »
Le leader du secteur du pressing dépose sa casquette de stratège et adresse un message percutant aux Camerounais qui ne soutiennent pas suffisamment la musique du Mboa.
Il déclare :
« Nous, les Camerounais, consommons la musique camerounaise de manière partielle. C’est ce qui explique en partie cette sensation de manque, cette impression que quelque chose ne va pas, ou que nos artistes ne produisent plus.
C’est parce qu’en réalité, nous ne dirigeons pas nos efforts là où il le faut. Nous nous limitons à ce qui vient à nous. Par exemple, la partie francophone du Cameroun s’intéresse surtout aux artistes qui chantent en français ou qui interprètent des morceaux traditionnels.
Mais personne ne prend la peine de découvrir la musique anglophone, pourtant c’est là-bas, chez les Anglophones, qu’il y a tout ! Lorsqu’un artiste réussit là-bas, on a tendance à croire qu’il vient du Nigéria, sans savoir qu’au Cameroun, nous avons tout ce qu’il faut pour réussir.
Il y a tout au Cameroun ! Personnellement, j’ai déjà découvert des talents comme King Luca. Les gars sont en pleine progression ! La musique camerounaise n’a pas de favoritisme. Soutenons-la, les gars. »
En somme, il est important que nous soutenions aussi nos frères Anglophones. Leur talent est indéniable ! Prenez King Luca, par exemple : malgré ses mèches mentholées, il chante l’amour d’une telle manière que vous vous demandez si le célibat n’est pas une menace pour la santé.
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