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Cameroun : le président d’une association de Mbororo kidnappé et assassiné malgré le versement d’une rançon

Ses ravisseurs, après son enlèvement, avaient demandé une rançon. Mais malgré le versement de cette rançon, il a été tout de même assassiné.

Le Cameroun est en proie à une insécurité galopante depuis un certain temps. Des personnes et leurs bien ne sont plus en sécurité car une autre affaire d’assassinat secoue la partie septentrionale du pays. En effet, Moussa Salihou, président régional de l’association communautaire Mboscuda, a été kidnappé sur l’axe Guidjiba-Tcholliré dans la région du Nord.

Ses ravisseurs, après son enlèvement, avaient demandé une rançon. Mais malgré le versement de cette rançon, il a été tout de même assassiné.

Une spirale d’insécurité qui gagne du terrain

L’assassinat de Moussa Salihou s’ajoute à la longue liste de victimes d’un climat d’insécurité qui règne depuis dans toutes les régions du Cameroun. Le kidnapping de Moussa Salihou, perpétré dans une zone déjà fortement marquée par l’instabilité, illustre le quotidien de nombreuses communautés vivant dans la la peur.

La région du Nord est de plus en plus exposée à ces menaces. D’autres régions, comme l’Est et l’Ouest, sont également confrontées à des cas d’enlèvements, souvent motivés par des demandes de rançon.

Moussa Salihou, un défenseur des droits de la communauté Mbororo

En tant que président du Mboscuda (Mbororo Social and Cultural Development Association) pour la région du Nord, Moussa Salihou jouait un rôle essentiel pour la défense des droits et de la culture de la communauté Mbororo, une minorité éleveuse dans le pays. L’association Mboscuda milite pour les droits socio-culturels de cette communauté, marginalisée et souvent en conflit avec d’autres groupes pour l’accès aux ressources naturelles.

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Son assassinat est un coup dur pour la communauté Mbororo, déjà vulnérable et souvent en butte aux discriminations. Les membres de cette communauté se sentent désormais en danger, d’autant que leur leader, censé représenter et défendre leurs droits, a été éliminé sans pitié.

L’assassinat de Moussa Salihou n’est pas qu’un simple fait divers. Il met en lumière les faiblesses de la gouvernance sécuritaire du Cameroun et la nécessité de mettre en place des dispositifs solides pour contrer cette recrudescence d’insécurité.

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