Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya, a récemment secoué les réseaux sociaux avec une déclaration pour le moins inattendue. Elle qui avait fait son coming out sur sa vie sexuelle il y a quelques.
Aujourd’hui, elle semble vouloir revenir à une relation traditionnelle telle établie par les saintes écritures. Dans une vidéo devenue virale, Brenda Biya alias King Nasty laisse entendre qu’elle est prête à entamer une relation avec un homme et donne les conditions à remplir par celui qui voudrait la prendre pour épouse. Elle annonce qu’il faudra que cet homme soit en mesure de débourser 20 000 euros pour avoir l’honneur de sortir avec elle. Cette somme, qu’elle présente comme une forme de « garantie » contre d’éventuels désagréments, est accompagnée d’autres exigences : offrir des cadeaux et lui permettre de vivre dans un cadre qui correspond à ses goûts. Une approche à la fois directe et surprenante de la relation amoureuse ou de l’amitié, teintée d’une logique financière assumée.
Une déclaration qui fait réagir
Sans surprise, la vidéo a déclenché une avalanche de réactions. Certains internautes ont été choqués, dénonçant l’écart abyssal entre les demandes de Brenda Biya et le quotidien des Camerounais ordinaires, pour qui une telle somme représente plusieurs années de travail. Pour eux, ses propos illustrent une déconnexion criante entre les élites et le peuple.
D’autres, en revanche, préfèrent y voir une critique implicite de la place des figures publiques dans la société, un commentaire ironique sur les attentes parfois excessives dirigées vers les enfants de dirigeants. Quelques-uns, plus amusés, saluent son audace et interprètent sa sortie comme une blague provocatrice sur sa célébrité.
Une protection ou une provocation ?
Cette sortie de Brenda, même rien de certifie que la vidéo est récente, soulève une question intéressante : la fille du président Paul Biya cherche-t-elle à se protéger des relations opportunistes ou joue-t-elle simplement avec les projecteurs braqués sur elle ? À l’ère des réseaux sociaux, où la moindre action des personnalités publiques est scrutée et souvent critiquée, sa déclaration pourrait bien être une forme d’autodéfense ou, à tout le moins, une façon de repousser les curieux trop envahissants qui surveillent sa vie, surtout sexuelle, à la loupe.
Finalement, qu’il s’agisse d’une plaisanterie ou d’une stratégie délibérée, cette sortie invite à une réflexion plus large sur la pression constante qui pèse sur les enfants de figures politiques. La provocation de Brenda Biya, au-delà de l’amusement ou de l’indignation qu’elle suscite, pose la question du respect et des limites que le public et les médias devraient observer face à des personnalités qui, comme tout un chacun, aspirent aussi à une certaine tranquillité.
GIPHY App Key not set. Please check settings