Au Cameroun, le Port Autonome de Douala (PAD), pilier essentiel de l’économie nationale, est secoué par un scandale retentissant de faux diplômes. Dernièrement, 29 employés ont été remerciés après la découverte qu’ils détenaient des diplômes falsifiés.
La décision, prise par la Direction des Ressources humaines du PAD, fait suite à une enquête rigoureuse. Elle s’inscrit dans le cadre du respect strict de la législation camerounaise. Cette mesure, bien qu’énergique, vise avant tout à renforcer l’intégrité et la transparence au sein de l’institution, un objectif clé alors que le PAD est en pleine phase de modernisation.
Au-delà du port, ce scandale met en lumière une problématique bien connue dans les administrations publiques camerounaises : la prolifération des faux diplômes. Ce n’est pas un cas isolé. Récemment encore, le ministère de la Défense a révélé la présence de plus de 1 000 faux diplômes parmi les candidats au concours de la gendarmerie.
Ces licenciements envoient donc un message clair : l’heure est venue de redonner à la méritocratie et à l’éthique leur juste place dans les institutions publiques.
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