C’est à peine croyable, et pourtant bien réel. Le 3 décembre 2024, le ministre Issa Tchiroma a rendu publique une note d’information concernant une bourse d’études. Rien d’inhabituel à première vue. Mais voici le hic : la date limite pour déposer les candidatures était fixée au 29 novembre 2024. Autrement dit, l’annonce a été faite… cinq jours après la clôture des candidatures.
Cette situation, pour le moins surprenante, n’a pas tardé à faire réagir. Sur les réseaux sociaux, la frustration est palpable. Tandis que certains dénoncent une gestion hasardeuse et un manque de sérieux, d’autres y voient un mépris flagrant envers les candidats potentiels, privés de toute chance de participer à ce programme.
Cette affaire pose de nombreuses questions. D’abord sur l’efficacité des moyens de communication gouvernementaux. Comment expliquer qu’une telle annonce soit faite si tardivement ? Ensuite, sur la gestion même des bourses d’études. De tels dysfonctionnements ne font qu’éroder la confiance dans les institutions et mettent en péril l’accès équitable aux opportunités éducatives.
Pour l’heure, aucune explication officielle n’a été fournie. Les étudiants et leurs familles, déçus et parfois en colère, attendent des réponses claires. Certains espèrent même une révision des délais ou une compensation pour les candidats lésés.
Cet épisode met en lumière l’urgence d’une meilleure planification et d’une communication rigoureuse dans les projets publics. Car lorsqu’il s’agit d’éducation, le droit à l’égalité des chances ne peut souffrir de tels cafouillages.
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