Depuis ce lundi 16, plusieurs personnalités d’Afrique centrale ont été vues au Cameroun à l’occasion du sommet des chefs d’États de la CEMAC. Parmi elles, figure Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la CEMAC, venu assister à cette réunion de haut niveau.
Pour les observateurs de l’actualité africaine, le nom Baltasar Engonga rappelle un scandale sexuel retentissant qui a secoué tout le continent. Toutefois, il est important de clarifier que ce n’est pas Baltasar Engonga Edjo’o (le père) qui a été impliqué dans cette affaire, mais plutôt son fils, Directeur Général de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF).
D’après plusieurs sources médiatiques, le fils de Baltasar aurait eu des relations avec plusieurs femmes, parmi lesquelles figuraient même des femmes mariées. Il aurait pris soin d’enregistrer ces moments intimes et de conserver les vidéos.
Ce scandale a éclaté lorsqu’il a été arrêté dans le cadre d’une enquête pour détournements de fonds. En fouillant ses affaires, les enquêteurs ont découvert ces fameuses vidéos compromettantes. Peu après, ces enregistrements se sont retrouvés diffusés sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé général.
Quant à Baltasar Engonga Edjo’o (le père), il est un homme politique équato-guinéen respecté et occupe actuellement le poste de président de la commission de la CEMAC. Né le 23 mars 1950 à Mongomo en Guinée équatoriale, il est membre influent du Parti Démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE) et un proche collaborateur du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Tout au long de sa carrière, il a occupé plusieurs postes ministériels importants au sein du gouvernement équato-guinéen.
Cette réunion au sommet à Yaoundé met en lumière les grandes figures politiques de la région, même si pour certains, les échos du passé continuent de susciter des interrogations.
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