L’affaire Baltasar soulève des interrogations profondes, notamment sur la notion de consentement et la façon dont il est abordé dans ce contexte. Un point crucial, pourtant souvent ignoré, concerne le consentement réel des femmes impliquées.
« Qui a donné l’ordre d’étaler sur la place publique l’intimité de centaines de femmes au risque d’en pousser certaines au suicide ?
Certaines voix s’élèvent pour dénoncer une forme de silence autour de cette question essentielle. S’agit-il d’un consentement pleinement éclairé et libre, ou ce consentement est-il influencé par des dynamiques de pouvoir, de manipulation ou de pressions sociales ? Ce débat met en lumière la nécessité de dépasser une lecture simpliste de la situation pour explorer les nuances et les implications plus complexes des relations en jeu.
Au-delà des faits rapportés, cette affaire invite à réfléchir plus largement sur la place accordée au consentement dans les discussions sociétales et sur l’importance de le questionner à chaque étape.
Si cette affaire embarrasse Baltasar Ebang Engonga, qui a eu des rélations intimes avec plus de 400 femmes, elle est encore plus préjudiciable pour les femmes qu’il a filmées à ses côtés. Ces dernières se retrouvent exposées sur les réseaux sociaux, où elles sont désormais la cible de commentaires profondément misogynes.
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