in

5 000 agents viennent d’être radiés, et parmi eux, un chiffre alarmant : 95 % sont des enseignants et des médecins

Exode des cerveaux : le Cameroun saigne ses enseignants et médecins

Le Cameroun est frappé par une vague de licenciements sans précédent dans la fonction publique. Près de 5 000 agents viennent d’être radiés, et parmi eux, un chiffre alarmant : 95 % sont des enseignants et des médecins. Un véritable séisme pour les secteurs de l’éducation et de la santé.

 

Joseph Le, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, justifie cette purge par la nécessité d’assainir le fichier du personnel de l’État, en réponse à une hémorragie de démissions. De nombreux fonctionnaires, en quête de meilleures opportunités à l’étranger, ont tourné le dos à l’administration camerounaise, laissant derrière eux un vide préoccupant.

 

« Il y a aussi des médecins parmi ceux qui sont partis », a admis le ministre, illustrant l’ampleur du phénomène. S’il assure que la fonction publique reste attractive, la réalité semble tout autre : le pays peine à retenir ses forces vives, mettant en péril des secteurs déjà fragilisés.

 

Face à cet exode massif, une question brûlante se pose : comment le Cameroun compte-t-il stopper cette fuite des cerveaux avant qu’elle ne devienne irréversible ?

 

Laisser un commentaire

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Togo : 43 élèves exclus pour avoir enceinté leur camarade fille en partouze

    Allemagne : de nouveaux éléments sur l’assassinat d’Alain Tsapi